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Cédric-à-brac
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9 février 2013

SPECIAL INVESTIGATION: PIECES AUTOMOBILES, RADARS: TOUS PIGEONS! (EMISSION)

SPCIAL~1

 

   Voici le dernier numéro de "Spécial investigation". Il NOUS CONCERNE TOUS, nous, braves petits pigeons, braves petits payeurs...

   Les sujets: Le reportage a été conçcu en deux temps: d'abord les arnaques concernant les pièces automobiles, ensuite, l'escroquerie liée à l'implantation des radars.

   Résumé (pour celles et ceux qui ne pourraient pas revoir l'émission sur internet):

   Dans la première partie du documentaire, un journaliste se rend chez Renault afin de se faire établir un devis pour l'achat de pièces détachées (un capot, un bouclier avant, une aile et un phare). Après quelques secondes, la facture tombe: presque 1000 euros, sans compter la peinture et la main d'oeuvre.

   Puis, le journaliste se rend dans une boutique de pièces détachées en Belgique, à Mons. Là où les pièces ne sont pas marquées du logo Renault. Là où se vendent des pièces équivalentes (des copies légales). Le prix est annoncé: 300 euros... Sacrée différence non?!

   Ceci s'explique par le fait que dans de nombreux pays européens (Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, Allemagne... des voisins très proches), le marché est ouvert à la concurrence. Il n'y a pas de monopole, comme en France. Ce qui est paradoxal, c'est que le gouvernement n'autorise pas la commercialisation de ces pièces équivalentes en France mais le consommateur peut les rapporter sur le territoire en toute légalité... Cherchez l'erreur...

   Des constructeurs inquiets de leur avenir opteraient pour une baisse de leurs prix. Mais ce n'est pas du tout le cas de Renault-Peugeot-Citroën. Bien au contraire, puisque les prix n'arrêtent pas de grimper (une augmentation pouvant atteindre plus de 400% en 4 ans selon la pièce). Comment justifient-ils cette non-baisse? Tout simplement en invoquant le prétexte que c'est un problème de sécurité, ces pièces équivalentes seraient des contrefaçons et donc dangereuses pour les automobilistes! Etrange, notre gouvernement serait donc le seul à s'inquiéter pour notre survie? Ouf, j'avais peur que ce ne soit le contraire... Une vaste campagne de pub a même été organisée et encore une fois, on constate que l'état joue sur nos peurs. Il nous manipule grâce aux médias, à la publicité, tout ça pour faire du fric! Une étude a d'ailleurs été réalisée et il n'y a aucune preuve que ces pièces soient plus dangereuses que d'autres.

   En utilisant des arguments totalement injustifiés, les constructeurs tentent de protéger leur marché. Allant même jusqu"à s'introduire à l'Assemblée Nationale. En octobre 2011, un amendement avait été proposé. Un député souhaitait mettre fin à ce monopole. Le contre-argument proposé par l'opposition était qu'il fallait préserver l'emploi en France et éviter les délocalisations. Ce n'était pas sans savoir que quelques semaines auparavant, les constructeurs avaient écrit à l'opposition. Dans la lettre, ils s'engageaient à modérer les augmentations des prix et à investir sur les sites de production français. L'amendement a donc été retiré.

   Un détail qui a son importance: selon les constructeurs, 70% des pièces détachées seraient fabriquées en France. Ce qui est fortement contestable puisque lorsqu'on regarde la provenance de certaines pièces, on constate qu'un phare peut provenir de Taïwan, qu'un enjoliveur arrive d'Argentine, qu'une moulure de porte est fabriquée en Corée, un pare-choc en Croatie bref, dans les endroits où la main d'oeuvre est bon marché. Certaines pièces Renault sortiraient d'ailleurs des mêmes sites de production qui fabriquent aussi les fameuses pièces équivalentes. "Fabriquons et consommons Français?" Même Arnaud Montebourg (notre vendeur de Téléshopping habillé par Jean-Paul Gaultier) ne semblait pas au courant de cette production hors France...Il tient d'ailleurs à questionner les constructeurs sur ce point...affaire à suivre.

 

   La seconde partie du reportage concernait les radars, vastes machines à cash qui produisent 700 millions d'euros. Il s'avère que 90% des recettes concernent les petits excès de vitesse (de 10 à 20km/h). Est-ce ces excès qui sont responsables des accidents mortels de la route? Etrange, d'autant plus que bien souvent, les endroits où sont implantés ces machines ne sont pas nécessairement des zones à risques!

   A l'origine, l'argent récupéré par les radars devait être utilisé pour améliorer la sécurité routière. Mais ils sont tellement rentables, qu'un tiers de la recette sert à désendetter l'état...

   Il faut cependant continuer la lutte contre ce vol organisé puisque si vous avez été flashé par derrière, aucun tribunal ne peut prouver que c'est vous qui étiez au volant et donc aucun retrait de points n'est possible. Selon l'avocat interviewé dans le documentaire, tout retrait de points est évitable, il faut juste savoir comment les contester.

   Et même les policiers, soumis à la dictature du radar et à la pression de la hiérarchie (ils expliquent eux-mêmes que parfois, ils doivent flasher 100 à 150 automobilistes pour être "bien vus". Et que, de ce fait, ils se placent à des endroits stratégiques, là où ils peuvent prendre tout le monde mais où il n'y a aucun danger mortel!) commencent à faire front. Certains bâchent les radars. Un policier dira: "Nous ne sommes plus au service du public. Le citoyen ne fait que payer."

   Voila encore une manière qu'à trouver le gouvernement pour nous diviser et stigmatiser une profession qui à la base, était faite pour servir la population et non l'asservir...

 

 

A revoir sur canal + ou en téléchargement sur wawacity.

  

  

 

 

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